Parti démocratique gabonais : sanctions en série

25 poids lourds reçu samedi dernier des mises en demeure pour avoir voté contre la loi dépénalisant l’homosexualité.

Des sanctions sévères contre 25 ténors du Parti démocratique gabonais (PDG) ont été prises samedi dernier. Il leur est reproché de n’avoir pas voté en faveur de la dépénalisation de l’homosexualité, une loi récemment adoptée au parlement. Sont concernés au premier chef, des députés, des sénateurs et certains hauts responsables d’administration, cadres du PDG. Sur la liste des 25, figure l’actuel vice-président du Sénat, Léonard Andjembé, frappé d’une mise en demeure avec inscription au dossier. Il est pourtant considéré comme l’un des gardiens du temple. Avec lui, se trouvent plusieurs autres membres du bureau de l’Assemblée nationale, membres du conseil consultatif des sages, dont Idriss Ngari, un ancien tenor de l’époque d’Omar Bongo, David Ella Mintsa, un des porte-parole du PDG, Flavien Nzengui Nzoundou, Pacôme Moubelet Boubelet, actuel chef de la diplomatie gabonaise. 
D’aucuns pensent que Julien Nkoghe Békalé, Premier ministre au moment du vote du 25 juin 2020 a été emporté par ce vent. On lui reproche de n’avoir pas organisé des concertations des groupes parlementaires du parti à l’Assemblée nationale et au Sénat. La fille aînée du chef de l’Etat, Malika Bongo Ondimba a aussi été frappée, tout comme Léandre Nzué, maire de Libreville. Ces derniers, membres du Bureau politique s’en sortent avec une mise en demeure, assortie d’un avertissement et une inscription au dossier. Il est particulièrement reproché au premier magistrat de Libreville d’avoir énoncé dans un point de presse des propos de nature à faire la promotion des recrutements discriminatoires l’hôtel de ville de Libreville.   
Des analystes observe...

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