« Agir à la base pour espérer avoir des champions »

Aujourd’hui (hier ndlr), vous parlez de l’Institut de formation qui porte votre nom. Où étiez-vous passé entre temps ?

Je réfléchissais déjà sur la forme que je devais donner à ma reconversion. Je regardais  ce que je devais laisser comme héritage et aussi la manière de capitaliser de manière concrète auprès des jeunes ces deux médailles d’or olympiques. J’ai donc commencé avec la fondation Africa Jump, qui a deux programmes. Le premier est Africa Jump Training Camp où j’organise les camps d’entraînements après avoir sélectionné les athlètes qui ont du talent pendant les jeux scolaires.  Le deuxième, « Share the Knowledge » ou partage de savoir, est celui dans lequel j’offre des bibliothèques et des livres en anglais aux établissements scolaires. Il existe dans une dizaine d’établissements dans le Centre et l’Est. Et aujourd’hui, c’est l’Institut de Françoise Mbango. Voilà ce à quoi je m’attèle.

On se serait attendu à vous voir entraîneur. Pourquoi avoir sorti la formation sous le chapeau ?

Beaucoup de personnes pensaient effectivement que je serai entraîneure. Mais, j’ai toujours pensé que pour ce que j’ai appris du sport, l’expérience que j’ai engrangée pendant plus de 15 ans de haut niveau, être coach serait insignifiant pour moi. Je ne comprendrais pas. J’ai vraiment longtemps réfléchi. Et Dieu merci, j’ai eu cette idée divine d’entrer dans la formation, parce que là, je ne toucherais pas que les athlètes, mais je toucherai le monde du sport et même ceux qui aiment le sport sans pouvoir le pratiquer.

En dehors du projet de l’Institut, avez-vous d’autres projets ?

Non. Je n’ai que celui de l’Institut qui est un très grand projet, et assez prenant, parce qu’on va former les entraîneurs des sports, les enseignants d’éducation physique, des managers dont ceux qui vont apprendre à...