Révision du fichier électoral : la dernière ligne droite

11h57. Hier, à l’antenne communale d’Elections Cameroon de Yaoundé III sise au quartier Obobogo. Dans la salle principale, trois dames sont assises, l’une d’elles a son kit posé devant elle. En face, Albert T. un jeune garçon a pris place. La vingtaine visiblement révolue, il se fait enrôler sur les listes électorales. Venu de son propre chef, il affirme vouloir d’ailleurs le faire depuis, mais hésitait encore à cause de la propagation du coronavirus. La chef d’antenne, Hélène Onana, renseigne que la fréquentation a légèrement augmenté, comparativement aux trois derniers mois. Car ici, « l’on reçoit en moyenne cinq personnes par jour depuis le mois d’août. Et on espère continuer sur cette lancée, jusqu’à la clôture prévue lundi prochain, les Camerounais étant coutumiers de la dernière minute », déclare-t-elle. 
A l’antenne de Yaoundé VI à Biyem-Assi, visitée un peu plus tôt par l’équipe de CT, les agents communaux disent n’avoir procédé à aucun enregistrement depuis le matin. Ils confirment néanmoins la légère embellie observée à Obobogo. Ici, « nous recevons pratiquement dix potentiels électeurs par jour, depuis environ un mois», indique un agent communal. Dans l’une et l’autre antenne, en plus de l’opération de révision du fichier électorale qui consiste en l’inscription sur celles-ci, on rend d’autres services aux usagers. Ceux-ci consistent aux renseignements, à l’orientation et à la remise des cartes d’électeurs aux propriétaires. Cette remise continuera d’ailleurs, sa durée étant indéterminée. Mais concernant les inscriptions sur les listes électorales, « le taux est très faible cette année », affirme un autre l’agent. Le problème est dès...