Inacceptable !


Les échanges entre les membres de la délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et les responsables du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) sont si intenses qu’ils ne cessent de se prolonger à Bamako, la capitale malienne.
Il ne pouvait en être autrement quand on sait que le coup d’Etat du 18 août dernier a interrompu le fonctionnement des institutions démocratiques. Les circonstances ayant entouré la prise du pouvoir par les armes n’ont certainement pas échappé aux Maliens réunis sous la bannière du Mouvement du 5 juin. Ceux-ci avaient notamment dénoncé la fraude aux élections législatives, la corruption, le chômage et la gestion approximative de la crise sécuritaire au nord du pays. Afin de faire face à ces dysfonctionnements, le Mouvement du 5 juin avait exigé des réformes profondes. Pour leur part, les militaires avaient dévoilé « le clientélisme politique », « la gestion familiale des affaires de l’Etat », « la gabegie, le vol et l’arbitraire ».
Seulement, la transition politique de trois ans proposée par le CNSP est inopportune et embarrassante. C’est la raison pour laquelle la Cedeao se montre favorable à une transition beaucoup plus courte. C’est-à-dire en six mois ou un an. Ce temps pourrait être mis à profit pour procéder aux réglages utiles au plan militaire.  Les responsables du CNSP sont outillés dans ce sens. Puisqu’ils ont été généralement en service au nord du pays, sur le terrain des co...

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