Evaluation de la pratique du bilinguisme : le tour du secteur éducatif

Les délégations conduites par Benjamin Itoe Mutanga et David Abouem à Tchoyi, étaient aux ministères de l’Enseignement supérieur et de l’Education de base hier à cet effet.

Des questions à n’en plus finir pour étayer leurs préoccupations. Les membres de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm) en avaient. Ils les ont posées aux responsables de deux ministères du secteur de l’éducation. Toutes se rapportaient au niveau de pratique du français et l’anglais, au sein de leurs départements ministériels. Descendus hier au ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), et au ministère de l’Education de base (Minedub) à Yaoundé, Benjamin Itoe Mutanga et David Abouem à Tchoyi avaient une feuille de route clairement établie : évaluer le niveau d’implémentation dans leurs services centraux et déconcentrés, du français et de l’anglais. La promotion du multiculturalisme à travers les langues nationales n’était pas en reste. 
Au Minesup, la délégation de Benjamin Itoe Mutanga a été reçue par le secrétaire général Wilfried Gabsa et des proches collaborateurs. Pendant plus de 90 minutes, les deux équipes ont échangé sur le sujet. Le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur a déroulé la batterie de dispositions prises. Elles consistent d’après lui, « en la traduction systématique de toutes les communications (discours, annonces, etc.) des responsables dans les deux langues, ainsi qu’à l’autonomisation de la cellule de traduction du ministère.  Bien plus, « la mise sur pied des Universités bilingues, en dehors de celles typiquement francophones et anglophones, exprime à suffisance cette volonté de former les Camerounais dans ces langues », a-t-il mentionné. Face au Minedub, Laurent Serge Etoundi Ngoa, les membre...

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