Mali : danger de blocage

Tandis que les entrepreneurs et les commerçants nationaux ressentent les effets des sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’horizon politique du Mali tarde à s’éclaircir à la suite du coup d’Etat militaire du 18 août dernier. 
La grisaille persiste. D’autant que la visioconférence des chefs d’Etat du 28 août dernier a décidé de maintenir le dispositif des sanctions contre le Mali. Les premiers échanges entre les dirigeants du Comité national du salut du peuple (CNSP) et les responsables du Mouvement du 5 juin n’ont pas encore permis d’entrevoir le bout du tunnel. Certes, l’organisation sous régionale a rejeté la feuille de route du CNSP. Laquelle proposait une transition de trois ans sous la présidence d’un militaire. Certes aussi, les putschistes n’ont pas encore intégré l’option d’une transition de 12 mois sous la coordination d’un civil ou d’un militaire à la retraite. 
Le débat est cependant loin d’être figé. De nouvelle idées émergent. Il en est ainsi de celle de l’imam Mahmoud Dicko qui est favorable à une transition de 18 mois sous la présidence d’un « civil consensuel ». Des concessions sont également enregistrées. C’est le cas du CNSP qui propose désormais une transition de deux ans.
Toujours est-il que le Mali doit pouvoir se relever et trouver des solutions idoines aux maux qui plombent l’épanouissement du pays à savoir, entre autres, la fraude aux élections, la corruption, le ch&...

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