L’exigence de transparence


Tandis qu’elle était incertaine, la participation du leader de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo, à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain annonce une compétition rude. Même s’il a longtemps hésité, le dirigeant de l’Union des Forces démocratiques guinéennes (UFDG) et le chef de l’Etat sortant, Alpha Condé, se sont retrouvés au second tour des deux précédentes élections présidentielles.  Le président sortant a émergé comme le vainqueur.
Malheureusement, sa victoire a toujours été contestée par le chef de file de l’opposition. Dans ce sens, les lignes n’ont pas fondamentalement bougé. Malgré le suivi rigoureux du processus électoral guinéen par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations unies (ONU), l’opposition estime que « le fichier électoral est tronqué et taillé sur mesure. » Qui plus est, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) s’oppose au troisième mandat d’Alpha Condé.
Pourtant, ce mandat est régulier. Le référendum constitutionnel du 22 mars avait recueilli 91,59% des suffrages favorables contre 8,41% des voix opposées à cette réforme. Le nouveau texte approuvé à une large majorité par le peuple guinéen permet à Alpha Condé de solliciter un nouveau mandat à la tête de l’Etat. Malheureusement, l’opposition n’approuve pas cette évolution de la Constitution. Non seulement, elle continue de réclamer l’annulation du double scrutin constitutionnel et législatif du 22 mars dernier, elle continue également de réclamer le départ du chef de l’Etat accusé de vou...

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