Alphabétisation : une chance de réinsertion

Tout un programme pour inverser la tendance de l’analphabétisme au Cameroun. Des formations taillées sur mesure à destination des enfants de 8 à 14 ans d’une part, et ceux destinés aux jeunes d’au moins 15 ans. C’est par ce moyen que le Cameroun entend promouvoir l’alphabétisation de sa population. Pour la mise en œuvre de ces initiatives, le ministère de l’Education de base (Minedub) s’assure de l’ouverture et du fonctionnement des centres d’alphabétisation à travers le pays depuis 2012. La journée internationale de l’alphabétisation célébrée chaque 8 septembre permet de rappeler l’importance de ce processus. En cette année exceptionnelle du fait de la pandémie de Covid-19, les activités habituellement organisées par le Minedub, sont reportées au mois d’octobre prochain. Les réflexions se penchent toutefois sur la nouvelle pédagogie à adopter, ainsi que les contenus à intégrer dans le respect des mesures barrières.
C’est que ces centres accueillent des profils variés d’apprenants. Ce sont principalement des personnes sorties du système scolaire un peu trop tôt, ou n’y étant jamais entrées, ou encore en âge adulte et en besoin d’accompagnement. Le demi-million de centres d’alphabétisation créés à travers le pays offrent ainsi des apprentissages de base en lecture, écriture et mathématiques. L’on y trouve également, en fonction des besoins, des formations professionnelles telles que la couture, la coiffure la menuiserie, la maçonnerie, entre autres. Près de 29 000 apprenants so...