Marches projetées : encore des désapprobations

Les élites et forces vives des régions du Centre, de l’Est et du Sud joignent leurs voix au concert des désapprobations des marches projetées par le Mrc et ses alliés ce 22 septembre 2020. Ces diverses personnalités sont montées au créneau dimanche 20 septembre dernier. Reçues à la résidence du gouverneur de la région du Littoral par Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, elles ont indiqué leur opposition vis-à-vis des « appels à manifester du président national du Mrc », tel qu’indiqué dans une déclaration rendue publique à l’issue de la rencontre.
Ces élites et forces vives ont tenu à attirer l’attention sur des « préparatifs orchestrés par des groupuscules assoiffés de pouvoir », ceci « pour attenter à la vie paisible des citoyens dans la ville de Douala le 22 septembre 2020 ».
Les hôtes du gouverneur de dimanche dernier, tout en se disant conscients que « le Cameroun est notre destinée commune au-delà de nos différences culturelles, sociales et idéologiques », ont également procédé à divers rappels. D’abord, que la dévolution du pouvoir au Cameroun se fait par la voie des élections « et le peuple camerounais en a confié mandant au président Paul Biya le 7 octobre 2018 ». Ensuite, « aucune loi, aucun traité, aucune convention n’autorise à manifester pour destituer un président de la République démocratiquement élu ». Et enfin, le processus de décentralisation au Cameroun « est une réalité irréversible car inscrit dans la Constitution, et les élections régionales sont un élément déterminant de ce processus. »
Par conséquent, les élites et forces vives du Centre, ...