Séries littéraires : le bac oui, et après ?

Diplôme en poche, les lauréats ont souvent une multitude de choix et d’incertitudes. Pour les littéraires, les carrières hâtivement tracées se révèlent souvent de la réalité.

Un baccalauréat A en poche ? C’est certainement pour finir enseignant loin de français, de philosophie ou de géographie. Pour les plus futés, ce sera à coup sûr avocat, notaire ou huissier de justice. Idées reçues plutôt répandues et assez bien vendues auprès des jeunes diplômés de séries littéraires. L’offre est pourtant bien plus riche. Pour les séries littéraires (baccalauréat A), les couloirs à prendre dépendent quasiment des mêmes critères que les autres séries. D’abord, il y a l’option de la poursuite au sein d’une université pour obtenir une licence (après trois ans). Les facultés de lettres accueillent ainsi les amoureux de lettres et langues (lettres modernes françaises, anglaises ou bilingues, allemand, espagnol, etc), mais aussi de sciences humaines (philosophie, sociologie, anthropologie, psychologie, etc). Le département d’histoire et de géographie absorbe lui aussi un grand nombre de postulants. Les facultés de droit, de sciences juridiques et politiques sont également une direction prisée pour nombre de bacheliers littéraires.

L’accès aux grandes écoles est une autre option. Il est possible d’obtenir d’abord une licence dans une filière à l’université avant d’accéder aux grandes écoles ou de tenter sa chance Internet directement après son bac. Le ministère de l’Enseignement supérieur recense ainsi sur son site quelques concours ouverts aux diplômés de séries littéraires. Entre autres, les écoles de communication (Esstic), de traduction (Asti), de commerce (Essec), les écoles normales supérieures, ainsi que celles de l’enseignement technique. L’Enam ouvre également ses portes aux diplômés de Bac A pour un accès direct à l’administration pu...

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