Sud : communion avec Kumba

Processions et offices religieux ont marqué la journée de deuil national, samedi dernier, sur toute l’étendue de la région du Sud.

La journée de deuil national dans la région du Sud a fait la part belle au recueillement et à la prière, en mémoire de l’innocence et de la pureté de ces enfants, âgés entre 9 et 12 ans, victimes de la barbarie atroce des adultes, en plein cœur du complexe scolaire « Mother Francisca International Bilingual Academy », au quartier Fiango à Kumba. Dans le même silence et recueillement, des marches de protestation, de lamentations, de condamnation et de prières, organisées par des églises protestantes, se sont déroulées dès les premières heures dans les rues, artères et ruelles des villes et campagnes. Hier encore, 1er novembre, Mgr Philippe Alain Mbarga, évêque du diocèse d’Ebolowa, a saisi la solennité de la Toussaint, au cours d’une messe pontificale, dite au petit séminaire Saint Jean XXIII d’Abang, pour élever une intention particulière pour toutes les victimes du massacre de Kumba, et par extension, pour les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ainsi que pour la paix au Cameroun. La veille samedi, à 7 h précises, devant les autorités de la ville, conduites par le gouverneur Félix Nguélé Nguélé, l’on a procédé solennellement à la mise en berne du drapeau national. Le drapeau national, devant les administrations et services publics et partout ailleurs, est resté en berne toute cette journée du 31 octobre tant à Ebolowa que partout ailleurs dans la région. 
Le Sud a porté le deuil et la consternation mêlée à la mélancolie se lisaient...

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