Enregistrement à l'état civil : vivement la numérisation

Au cours de la plénière spéciale dédiée hier à l'Assemblée nationale, les membres du gouvernement ont estimé que c'était la meilleure option.

D’une manière générale, l'enregistrement à l'état civil, et précisément l’établissement des actes de naissance pose problème. Pour adresser le problème, l'Assemblée nationale s’est penchée sur le sujet hier, au Palais des congrès de Yaoundé, au cours d’une plénière spéciale dédiée. Pendant près de cinq heures de débats passionnants et houleux, les députés et les quatre membres du gouvernement : le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam ; le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie ; le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) ; le ministre délégué auprès du ministre de la Justice, Jean de Dieu Momo ; et le directeur général du Bureau national de l’état civil (Bunec), Alexandre Marie Yomo, ont réfléchi sur les causes du phénomène et les solutions pouvant conduire à son éradication. La séance était présidée par le premier vice-président de la chambre, L’hon. Hilarion Etong. 
A l'unanimité, intervenants et participants ont reconnu qu'en l'état actuel des choses, la numérisation est la solution idoine. Mais au-delà, il faudrait continuer de sensibiliser les populations sur le bien-fondé de l'enrôlement des enfants à l'état civil. Car, selon le ministre de la Promotion de la femme et de la Famille, « seulement trois enfants sur cinq sont enrôlés ». Les difficultés relevées étant l’éloignement, la pauvreté et la négligence des populations. Le problème est donc profond et grave. Et la nécessité d’avoir un a...

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