Jébalè : une île, un trésor

Sur le fleuve Wouri, une curiosité de quiétude dans une cité économique bruyante.

« Quand on arrive à Jébalè, on a l’impression que le temps s’est arrêté. Il y a les sentiers, les arbres, l’air frais, on peut marcher pieds nus sur le sable. On éprouve une sensation de bien-être. » Ce ressenti, Serge Patrick Coltars, organisateur de voyages l’a encore partagé avec des touristes il y a quelques jours, lors d’un énième « Jébalè Trip ». En effet, l’île située sur le fleuve Wouri, dans l’arrondissement de Douala IV, à environ deux kilomètres du débarcadère de Bonassama, est devenue une destination courue. « Tous les week-ends de ce mois de novembre sont pratiquement réservés », explique Armel Ndoumbè, alias Killamel, artiste et natif de Jébalè.
Promoteur du festival Musina, le rappeur considère que l’évènement célébrant le patrimoine culturel des peuples du littoral camerounais, et lancé en 2018, est le principal déclencheur du flux de touristes observé actuellement. Sans oublier l’apport de la communication sur les réseaux sociaux. On est ainsi passé d’une fréquence d’un voyage toutes les 4 à 5 semaines, à un périple quasi hebdomadaire. Ainsi, presque chaque week-end, les près de 300 habitants permanents de l’île voient débarquer une trentaine de touristes, des Camerounais pour la plupart. On est bien loin des 5 à 6 personnes qui embarquaient pour l’aventure au début. Une aventure pour découvrir les trésors naturels et historiques de Jébalè comme ses vestiges de la colonisation allemande ou encore sa pharmacopée traditionnelle, les produits frais du fleuve, le sanctuaire du Ngondo, la « maison familiale des Kylian Mbappe » (le père du joueur du PSG, en France, e...

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