Lutte contre la moralité néo-natale : un nouveau bataillon au front

67 lauréates sorties mardi de l’école des sages-femmes de Douala ont la mission de contribuer à la réduction du taux de mortalité néonatale.

Selon le délégué régional de la Santé publique du Littoral, Dr Albert Mambo Maka, la mortalité néonatale demeure un problème préoccupant, dans l’ensemble du pays comme dans la région. Région qui, en raison de la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, a accueilli de nombreux déplacés internes. Un déplacement de populations qui charrie des préoccupations d’ordre sanitaire, au rang desquelles celles liées à la maternité.
De nombreuses attentes sont donc placées dans les 6e et 7e promotions de l’école des sages-femmes et maïeuticiens de Douala. 67 lauréats qui ont reçu leurs certificats de fin de formation ce 1er décembre. En prêtant serment devant le régional de la Santé et le représentant de l’Ordre des professionnels médico-sanitaires, ces sages-femmes et maïeuticiens se sont notamment engagés à préserver, rétablir et promouvoir la santé des femmes en leur qualité de porte d’entrée des êtres humains dans ce monde.
Si les sages-femmes et maïeuticiens sont attendus sur le terrain de la promotion de la santé de reproduction, il demeure que leur intégration dans le monde professionnel en est la condition sine qua non. « Le plaidoyer pour l’intégration des sages-femmes et maïeuticiens continue. Vous n’avez qu’à regarder l’ensemble des actions qui tournent autour de la santé de reproduction, la santé de la mère et de l’enfant. Vous avez toutes les actions que la première Dame, Chantal Biya, mène par rappo...

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