Le sens de la tolérance

Les affrontements survenus au siège et aux alentours du parlement, à la suite de la dissolution de la coalition Cap pour le changement-Front commun pour le Congo sont contraires aux valeurs de la République de la République démocratique du Congo.
 On sait que la police a dû intervenir pour disperser les militants des camps rivaux qui tenaient à en découdre. On sait aussi que le FCC a demandé aux ministres émanant d’autres formations politiques, que celle de l’ancien président Joseph Kabila, de se retirer du gouvernement central et des gouvernements provinciaux.
Ce genre d’initiatives risque d’aggraver la crise institutionnelle. Au lieu de les multiplier, il importe de permettre à l’informateur qui sera désigné par le chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, de se mettre sereinement au travail pour constituer la nouvelle majorité présidentielle. S’il n’y parvient pas en 60 jours comme le prévoit la Constitution, d’autres voies de recours existent notamment la convocation des élections législatives anticipées.
 En réalité, la guerre de positionnement entre militants du CACH et ceux FCC a commencé depuis quelques mois en prélude à l’élection présidentielle de 2023. On se souvient que Célestin Tunda Ya Kasende alors vice-premier ministre chargé de la Justice, militant du FCC, avait fait l’objet d’une brève arrestation avant d’être libéré et écarté du gouvernement du gouvernement à cause d’une opposition avec le camp présidentiel par rapport à un projet de réforme de la justice. On se souvient également que des militants du FCC s’étaient prononcés contre la prestation de serment des nouveaux juges constitutionnels en menaçant de ne pas se sentir concernés par les actes que c...

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