« De façon globale, tout s’est bien passé »
- Par Jean Francis
- 09 déc. 2020 12:18
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Erik Essousse, directeur général des Elections
dans les 58 circonscriptions qui étaient concernées par ce scrutin ?
Il convient de rappeler d’emblée que c’était le premier scrutin du genre dans notre pays, d’où toute l’attention qu’il a fallu lui accorder. Ce que nous pouvons dire aujourd’hui, c’est que ce scrutin s’est déroulé de manière satisfaisante, tel que nous l’avions prévu, et ce conformément à l’organisation qui a été mise en place à cet effet. Ce qui veut dire en clair que tous les fondamentaux relatifs à l’organisation d’une élection ont été respectés. A savoir, les inscriptions des électeurs sur les listes électorales, la distribution des cartes d’électeurs, le matériel électoral (urnes, isoloirs, bulletins de campagne et de vote, encre indélébile…), tout cela a été mis en place à temps. Nous avons également mis un accent sur la formation de notre personnel afin que dans les 58 circonscriptions électorales, que tout se fasse de manière synergique. De façon globale, tout s’est bien passé. Même dans les régions où l’on aurait pu avoir quelques inquiétudes, sur le plan sécuritaire notamment, toutes les dispositions ont été prises, en termes de mobilisation des forces de sécurité et des autorités administratives pour nous accompagner et permettre aux électeurs d’accomplir leur devoir civique. Cela s’est vérifié à travers la satisfaction des électeurs nationaux et internationaux qui n’ont pas manqué de saluer la qualité de l’organisation.
Le scrutin du 6 décembre dernier était particulier parce qu’il mettait en scène deux collèges électoraux différents. Qu’est-ce que cela a pu poser comme difficultés dans l’organisation ou même dans le déroulement des opérations électorales ?
La principale difficulté, si nous pouvons l’appeler ainsi, c’est que nous avions deux collèges électoraux différents, avec deux types d’électeurs, les conseillers municipaux qui devaient élire les délégués des départements et les chefs traditionnels qui devaient élire leurs pairs. Les chefs traditionnels constituaient pour la première fois un corps électoral. Il fallait les former, les encadrer, les sensibiliser, non seulement dans la phase préparatoire (inscriptions notamment), mais aussi le jour de l’&...
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