Tennis : l’Afrique suscite des convoitises
- Par Yannick ZANGA
- 31 déc. 2020 11:43
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Dans le circuit professionnel du tennis mondial, les joueurs du continent sont rangés parmi les tocards s’il fallait utiliser le langage hippique. Eux qui occupent principalement des rangs éloignés de la crème des courts. Cette année chez les séniors, l’Afrique va sans doute terminer l’année avec deux tennismen dans le top 100 masculin mondial. Il s’agit des Sud-Africains Kevin Anderson (81e) et Lloyd Harris (87e).
Malgré des blocages en termes d’infrastructures, du nombre conséquent de compétitions, de formation des encadreurs, des signes d’essor sont perceptibles ces dernières années. Notamment dans l’étage d’en-dessous chez les juniors. Cette année, le Sud-Africain Kholo Montsi et l’Ivoirien de Eliakim Coulibaly sont parvenus à se hisser dans le top 20 mondial. Des performances que l’on doit à des scouts internationaux, parfois anciens champions qui scrutent l’Afrique à la recherche de pur-sang. Une régénération du circuit et une volonté de former des cracks africains qui suscitent l’intérêt des académies les mieux côtées à l’instar de l’Académie Mouratoglou (du nom de l’actuel entraîneur de Serena Williams). Christophe Couprie, entraîneur au sein de ladite académie, dévoile à CT les premières approches dans le ciel du tennis africain.
Quel est votre regard sur le tennis africain ?
Le Cameroun c’est ma terre. Je sais qu’il y a énormément de potentiel. Depuis des années, je veux m’investir mais ce n’est pas facile. Là avec Mary Pierce et Patrick Mouratoglou (le coach de Serena Williams, ndlr), on cherche à aider le tennis africain qui regorge énormément de potentialités. Les trois axes prioritaires du tennis en Afrique sont les clubs et les courts de tennis de qualité. Il faut former les entraîneurs et formateurs. Il faut du matériel et des tournois. Ce qui demande assez d’argent sinon beaucoup d’investissements rentables sur du long terme. Il faut développer cela sur le continent africain qui est très friand de football en matière de culture sportive. Ce qui implique de changer un peu les mentalités. Ça prend du temps, mais il faut s’investir.
Concrèt...
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