« Le blogueur est au centre de l’activité numérique »

Le 2e sommet des blogueurs du Cameroun tenu en novembre dernier a été marqué par une forte présence des marques. Qu’est-ce qui peut expliquer un tel soutien? 
On fait un travail énorme sur Internet. On travaille sur l’image de l’association et puis, les membres de l’association sont crédibles. Ils participent aux campagnes digitales des entreprises, les accompagnent à travers des story-telling dans leur publicité de façon générale. Ce sont des gens qui ont porté l’image de l’association auprès des millions d’abonnés qu’ils comptent sur Facebook, Twitter. Et les marques ont besoin de cette visibilité. En plus, le président de l’association est du métier. Il est très présent sur les médias sociaux et possède en toute modestie, a un carnet d’adresses assez fourni. L’association a su se vendre, c’est tout.   
Tous les blogueurs camerounais ne bénéficient cependant pas de la même visibilité que ceux de votre association…
Il faut savoir qu’il y a deux types de blogueurs. Les professionnels et les amateurs. Beaucoup de gens pratiquent le journalisme citoyen pour dire tout et n’importe quoi. Si le blogueur respecte l’éthique et la déontologie, ne diffame pas, n’insulte pas et ne ternit pas l’image d’un tiers, il sera respecté. Il faut être formé sur les exigences du net, les rudiments déontologiques et surtout dans le respect des règles qui sont les mêmes que celles du journaliste. Heureusement, je n’ai pas encore eu vent depuis que je suis président d’un procès à l’endroit d’un membre de l’Association des blogueurs du Cameroun (ABC). Déjà, parce qu’on multiplie les formations, on fait venir les experts, de sorte que même ceux qui n’ont pas un lien avec le blogging ou avec le journalisme, n’aient pas ce type de problème. Nous livrons tous les codes, tout le caractère légal et subtil lié à la pratiq...