Violences au siège du Congrès américain : la démocratie bafouée

Les pro-Trump ont créé le chao alors que le Congrès siégeait aux lendemains des élections en Georgie. Bilan : quatre morts et plus de cinquante interpellations.

Mercredi dernier des scènes de violences, causées par les partisans du président américain sortant, Donald Trump, ont ébranlé le Capitole, siège du Congrès américain. C’est un discours de ce dernier, les incitant à se rendre devant cette institution pendant le processus de certification de la victoire de Joe Biden qui a mobilisé des centaines de manifestants favorables à sa cause. Ils se sont mobilisés devant le parlement avant de s’introduire dans le bâtiment, entraînant la suspension de la session parlementaire. Cela s’est passé aux lendemains des sénatoriales en Georgie. 
Selon la police, quatre personnes ont perdu la vie. Outre la femme abattue par les forces de l'ordre dans l'enceinte du bâtiment, trois autres décès ont été constatés. Ardente partisane du président Donald Trump, la femme décédée, Ashli Babbitt vivait dans la région de San Diego, dans le sud de la Californie. « Elle fut militaire pendant 14 ans et a effectué quatre déploiements avec l'armée de l'air américaine », selon la chaîne de télévision KUSI. Le Capitole où cette scène surréaliste s’est déroulée est le « temple » de la démocratie aux Etats Unis, le 2e lieu mythique, après la Maison blanche. 
Dans les grand...

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