Les possibilités de développement du marché sur le continent sont importantes selon des experts qui débattaient jeudi à Douala.
La question peut être envisagée selon que l’on est optimiste ou pas. Mais le thème que l’association des anciens pensionnaires camerounais du CEFEB (université de l’entreprise promue par la coopération française au développement) et Proparco (une filiale de l’Agence française de développement spécialisée dans le financement des entreprises) ont retenu, résumait bien une prospection sur un champ de possibilités énormes. Le sujet de la discussion qui rassemblait le gratin de l’assurance à Douala et quelques hommes d’affaires étant, en effet, « Assurance en Afrique : un futur à construire ».
Comme potentiel, les chiffres sont édifiants. 1,5% seulement des primes collectées par les compagnies d’assurance à travers le monde proviennent des Africains. Or, l’Afrique c’est peu ou prou 13% de la population mondiale. Encore qu’il faut tenir compte du poids démesuré de l’Afrique du Sud dans ces statistiques africaines. Pour faire avancer le couple réflexion-action, Pierre Kam, président des anciens du CEFEB a dès lors suggéré à ses convives aux agapes intellectuelles d’analyser de nouveaux moyens de faire davantage croître la courbe annuelle du marché assurantiel (5% en moyenne).
Il serait question de réguler mieux, de gestion des placements et d’innovation pour développer le secteur. Pour d’aucuns, il faut légiférer pour étendre le champ des assurances obligatoires (trois seulement au Cameroun contre une centaine en France). Prenant l’exemple des incendies fréquents dans les marchés, Richard Lowe, président de compagnies d’assurances, a expliqué qu&rsq...
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