Elections à la CAF : manœuvres en sourdine

L’Afrique du football est réunie depuis samedi dernier au Cameroun. Tout ce beau monde est présent, on le sait, pour le 6e Championnat d’Afrique des nations de football (16 janvier au 07 février 2021). Mais pas seulement. L’élection du président de la Confédération africaine de football (CAF), le 12 mars prochain, est également dans les esprits. D’ailleurs, les manœuvres ont commencé en coulisses. Après le recalage de la candidature du président sortant, Ahmad Ahmad, suspendu par la FIFA, seuls le Sénégalais Augustin Senghor et l’Ivoirien Jacques Anouma avaient vu leurs dossiers validés par la commission de gouvernance de la CAF. Le Mauritanien Ahmed Yahya et le Sud-Africain Patrice Motsepe recevant un feu vert provisoire avant des auditions complémentaires. Entre-temps, la CAF a envoyé les dossiers à la FIFA pour des tests d’éligibilité avant toute proclamation officielle de candidats. 
En attendant, le lobbying est de mise entre Yaoundé, Douala et Limbé où les fédérations sont courtisées. Sinon, comment comprendre la présence de plusieurs officiels ivoiriens et sénégalais au Cameroun depuis le week-end dernier ? Leurs pays n’étant pas qualifiés pour le CHAN. Augustin Senghor est au Cameroun en tant que membre du comité exécutif, tout comme Ahmed Yahya. Une forte délégation en provenance du Sénégal, avec en son sein deux membres du gouvernement selon certaines indiscrétions, aurait eu des contacts avec les autorités camerounaises lundi dernier. Cette délégation était annoncée à Douala pour rencontrer les chefs de délégation des huit équipes présentes dans la capitale économique. Parti jeudi dernier d’Abidjan selon l...