Des opportunités à saisir

Lorsqu’il est créé le 30 novembre 2018 à la suite d’un décret du président de la République, le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration se veut une structure qui doit offrir une issue de sortie aux jeunes réfugiés dans les forêts du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et aux ex-combattants de la secte terroriste Boko Haram. Par cette décision, il s’agit pour le président Paul Biya de permettre à ces Camerounais qui se sont laissés embarquer dans une aventure sans lendemains de retrouver une place dans la société. Il est question au final d’en faire à nouveau des citoyens à part entière en leur offrant des opportunités pour retrouver leur place dans la société. Depuis lors, le CNDDR est entré en activités avec ses centres spécialisés à Bamenda, Buea et Mora. Ce sont aujourd’hui six cent jeunes repentis, selon les informations rendues publiques par Francis Faï Yengo lors de la réunion de coordination du CNDDR le 18 janvier 2021, qui bénéficient de l’encadrement qui y est offert. Un encadrement qui consiste notamment à leur faire bénéficier d’une formation dans certains métiers. C’est ainsi qu’ils ont la possibilité de se reconvertir dans le secteur agro-pastoral, la couture, le commerce, la coiffure, l’informatique…
Il faut du reste se féliciter de ce que dans les structures déconcentrées du CNDDR l’on ne se contente simplement pas de former ces jeunes. Il est aussi question de veiller à leur insertion définitive en leur permettant de trouver définitivement un emploi, gage d’une insertion dans la société. Deux opportunités sont offertes dans ce cas : leur donner la possibilité de s’installer à leur propre compte ou alors favoriser leur intégration dans des structures existantes. Dans le cas spécifique du Nord-Ouest, ils sont près d’une quarantaine à avoir déjà bénéficié de cette possibilité.
Mais il faut dire qu’au-delà d...

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