Le ralentissement de la croissance se confirme en zone CEMAC

La situation dans la sous-région, pays par pays.

Les pays membres de la CEMAC connaissent depuis 2015, un ralentissement de la dynamique économique, en liaison avec l’effondrement des cours du pétrole brut enregistré sur le marché mondial dès le quatrième trimestre 2014, et les effets néfastes des crises sécuritaires ainsi que la faible intégration des économies de la zone.
Selon la BEAC, le taux de croissance en zone CEMAC devrait se situer à 1,7% en 2016. Les estimations du FMI sont beaucop plus pessimistes. En effet, selon l’institution de Bretton Woods, la croissance de la CEMAC devrait se situer à 0,2% en 2016 contre 1,5% en 2015 et 4,2% en 2014.
Le Cameroun fait preuve de résilience face aux différents chocs exogènes du fait d’une meilleure diversification de son économie à la base de la bonne tenue des activités non pétrolières, renforcée par les grands projets et leurs projets et leurs effets induits sur les autres branches de l’économie. Le Cameroun devrait enregistrer un taux de croissance de 5% en 2016 contre 5,8% en 2015 et 5,9% en 2014.
Le Tchad. L’éconmie tchadienne, particulièrement tributaire de l’activité pétrolière, devrait connaître une récession en 2016. Après avoir atteint 6,9% en 2014 et 1,7% en 2015, le taux de croissance du PIB pourrait se situer à -1,1% en 2016, en raison essentiellement de la chute des cours du pétrole sur les marchés internationaux. Cette récession devrait se traduire par une réduction importante des investissements publics et une baisse de la demande intérieure, en liaison avec les couples budgétaires (baisse de 40% du budget en 2017).
La RCA. La reprise économique entamée en 2014 dans ce pays s’est poursuivie en 2015 avant d’être interrompue par la résurgence de la crise sécuritaire et politique, avec pour conséquence de porter le taux de croissance du PIB réel à 4,1%. En 2016, ce taux devrait se situer à 5,2% selon le FMI. La situation de la RCA continuera de peser sur les activités des industries extractives, notamment de diamant avec des conséquences négatives sur la dynamique économique.
Le Congo. Après le rebond à environ 6,8% en 2014, l’activité économique a enregistré un ralentissement en 2015 (2,3%) et le taux de croissance devrait atteindre 1,7% en 2016 selon le FMI. Mais, les perspectives éconmiques restent tributaires de la persistance des faibles cours du pétrole, de l’entré...

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