Mozogo : l’armée réconforte les populations

Le général de division Saly Mohamadou, commandant de la Région militaire interarmées N°4 a haussé le ton à Mozogo samedi 06 février dernier. « Trop c’est trop, il faut que ça cesse et ça va cesser croyez-moi ! », a-t-il déclaré à la foule venue nombreuse l’écouter à la place des fêtes de Mozogo. Cette descente sur le terrain fait suite aux récurrentes incursions des terroristes enregistrées ces derniers jours dans cette localité du département du Mayo-Tsanaga, frontalière au Nigeria. Selon le constat fait par le commandant de la RMIA4, malgré les progrès importants en matière de lutte antiterroriste conduite au niveau national, ainsi qu’à l’échelle internationale, la menace persiste. La région de l’Extrême-Nord est confrontée à ce phénomène, qui est un véritable frein à son développement économique et social. 
Dans l’arrondissement de Mayo-Moskota, la secte terroriste Boko Haram ne cesse de faire des incursions dans les villages. Des tueries, des vols, la destruction de biens et édifices publics sont régulièrement enregistrés. La dernière incursion en date est celle du 08 janvier 2021 dernier où une jeune fille a activé sa charge explosive au milieu des populations au sein du parc forestier de Mozogo, faisant une dizaine de morts. D’où la colère du général de division Saly Mohamadou. Aux populations affectées, il a dit qu’il est non seulement venu les réconforter, mais aussi les rassurer qu’elles n’ont pas à s’inquiéter. « Que ceux qui sont encore en brousse reviennent calmement sans avoir peur, sinon ils vont nous rencontrer sur leur chemin », à martelé le commandant de la RMIA 4. Et de poursuivre : « Le haut commandement m’a donné tous les moyens nécessaires pour venir à bout de c...