Situation sécuritaire à l’Extrême-Nord : vigilance accrue

L’Extrême-Nord se remet peu à peu des affres infligées par le groupe terroriste Boko Haram. Dans plusieurs localités, certains chantiers autrefois à l’arrêt ont été relancés, des écoles longtemps restées fermées dans le Logone-et-Chari et le Mayo-Sava sont à nouveau opérationnelles, les commerces tournent à plein régime, les déplacements entre les différents départements de la région se font avec plus de sérénité. Le plan présidentiel de reconstruction devrait insuffler encore plus de vitalité à cette région.
Raison de plus pour le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Atanga Nji Paul, de dire que « la situation de l’Extrême-Nord est sous contrôle ». C’était au cours d’une réunion de sécurité qu’il a présidée le 12 février dernier à Maroua, dans les services du gouverneur. La capacité de nuisance de la secte terroriste Boko Haram a été fortement amenuisée. Un motif de satisfaction qui vaut les encouragements du chef de l’Etat transmis par le Minat aux autorités administratives, aux forces de défense et de sécurité, ainsi qu’aux populations. Les mêmes marques de reconnaissance sont allées aux comités de vigilance. Constitués en grande majorité de jeunes volontaires, ces derniers sont d’une grande aide en matière de renseignement prévisionnel. Cette synergie d’actions est pour beaucoup dans les résultats enregistrés jusqu’ici et célébrés par tous. 
Toutefois, il faut rester sur ses gardes, car l’ennemi rôde toujours et n’hésitera pas à frapper à la moindre faute d’inattention. Le ministre Atanga Nji Paul l’a rappelé aux responsables administratifs et sécuritaires de la région de l’Extrême-Nord. Ceci d’autant plus qu’à la menace Boko Haram s’est greffé le phéno...