Les violences ayant ponctué la fin officielle du second mandat du président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, mardi dernier, ont confirmé la persistance des dissensions entre ses partisans et ceux de l’opposition radicale réunie sous la bannière du Rassemblement des forces acquises au changement.
La majorité présidentielle s’en tient à l’esprit et à la lettre des résolutions du dialogue national qui a réuni la délégation du parti de Joseph Kabila, l’opposition modérée et les membres de la société civile sous la médiation du facilitateur de l’Union africaine, Edem Kodjo. L’une des résolutions de ces assises recommandait la prorogation du mandat du chef de l’Etat jusqu’à la prochaine présidentielle et l’engageait à désigner un Premier ministre issu de l’opposition. Joseph Kabila s’est conformé à cette disposition en nommant Samy Badibanga au poste de Premier ministre. Pour sa part, l’opposition radicale incarnée par Etienne Tshisekedi, leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) estime que le chef de l’Etat est illégitime depuis la fin officielle de son second mandat. Il demande, en conséquence, aux populations d’observer une résistance dite pacifique vis-à-vis des institutions républicaines. C’est pour prévenir ce genre d’antagonismes que la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a initié des négociations depuis le 8 décembre dernier afin de réconcilier les positions de la majorité présidentielle et de l’op...
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