Entrée à la Gendarmerie nationale : ça se bouscule

Lancé il y a quelques semaines, le concours attire de nombreux postulants dans les services administratifs pour la légalisation des pièces à fournir.

C’est la grande affluence dans certaines mairies, sous-préfectures et palais de justice de Yaoundé. Depuis quelques semaines, des jeunes se sont lancés à la chasse aux places disponibles à la Gendarmerie nationale. Ce lundi, à la sous-préfecture de Nlongkak, de nombreux jeunes attendent, dossiers en main. Parmi eux, le nommé Alioum Hamadou. À peine entré, il quitte les lieux en courant. « On m’a envoyé mettre un timbre sur mon diplôme, avant de venir le faire certifier. C’est le seul document qui me manque pour compléter mon dossier de concours d’entrée à la Gendarmerie nationale. J’ai commencé par les pièces qui prennent du temps. Notamment l’extrait de casier judiciaire parce que je suis né à l’Extrême-Nord », argue le jeune-homme. En effet, l’étudiant en première année Lettres modernes françaises à l’Université de Yaoundé I, est à sa deuxième tentative. « J’ai présenté ce concours il y a deux ans. Je n’ai pas été retenu après les épreuves physiques. Cette année, je compte bien me préparer physiquement », assure Alioum Hamadou. 
Comme lui, plusieurs jeunes sont présents dans cette sous-préfecture pour les mêmes raisons. « Je compte faire les concours d’entrée à l’Ecole militaire inter-armée (Emia) et celui de la Gendarmerie nationale pour multiplier mes chances. J’ai terminé la composition de mes dossiers. Il ne reste plus qu’à les déposer », relève Clarisse Ndang. Même ambiance dans les services du gouverneur de la région du Centre. Ici, certains préfèrent se faire aider par des jeunes qui leur proposent de laisser leurs documents et de les récupérer le lendemain matin déjà signés ou légalis&eacut...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie