Tuberculose pédiatrique: Plus de 1000 enfants touchés
- Par Sonia OMBOUDOU
- 23 mars 2021 11:54
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Ils sont âgés de 0 à 14 ans. Les services de santé tirent la sonnette d’alarme à l’occasion de la journée mondiale, le 24 mars.
Victorine N. arrive toute agitée au Centre de diagnostic et de traitement de la tuberculose à l’Hôpital Jamot de Yaoundé. Il est 10h ce 16 mars 2021. La nouvelle maman vient consulter les résultats d’analyses de son bébé de six mois. Toute apeurée, la trentenaire se dirige vers l’infirmier principal. « J’ai découvert qu’un membre de ma famille, très proche de mon fils depuis sa naissance, souffre de tuberculose. De peur que mon enfant ne contracte la maladie, je l’ai fait dépister le plus tôt possible », explique Victorine N. La maman reçoit des mains du major l’enveloppe venue quelques heures plutôt du Centre Pasteur de Yaoundé. Le test du crachat induit est négatif. Le bébé de Victorine n’est certes pas atteint de tuberculose, mais reste exposé. Le nouveau-né est mis sous un traitement préventif pour six mois. Pressée de retourner allaiter son petit, la maman est conviée à passer deux jours plus tard récupérer gratuitement des comprimés dispersibles à l’Isoniazide.
Jordan S. lui, peut aussi poursuivre son traitement à la maison. Hospitalisé depuis le 3 mars, l’écolier de 6 ans retrouve enfin ses proches après deux semaines en soins intensifs. « Le patient avait du mal à respirer à son arrivée. Le médecin a prescrit une radio du thorax. Laquelle a démontré que l’enfant était victime d’un épanchement pleural », précise Julien Lema, major du Centre de diagnostic et de traitement de la tuberculose à l’Hôpital Jamot. Après avoir été en contact avec un cas contagieux, Jordan S. a contracté la tuberculose, soldée d’une accumulation anormale de liquide entre les poumons et le thorax. Fièvre intermittente, perte de poids, gonflement du cou et difficultés respiratoires attirent l’attention de ses parents. Interné à l’Hôpital Jamot dès sa première consultation, le gamin a entamé le traitement antituberculeux pour six mois. « Nous avons démarré par la phase intensive chargée de Rifampicine, Isoniazide, Pyrazimide et Ethambutol », précise Julien Lema. Deux mois plus tard, Jordan S. poursuivra avec le relais, composé de Rifampicine et d’Isoniazide.
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