« Des satisfactions et des regrets »
- Par Lucien BODO
- 27 avril 2021 12:25
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Koupit Adamou, député, membre du Bureau politique de l’UDC.
L’UDC a eu 30 ans hier 26 avril. Dans un contexte marqué par le Covid-19 et les restrictions sanitaires que cette pandémie impose, comment le parti s’est-il organisé pour marquer le coup ?
L’UDC met l’être humain au centre de ses préoccupations. Ainsi, préserver la santé et la vie est la priorité des priorités. Le 30e anniversaire de notre parti arrive dans un contexte de crise sanitaire aiguë et, plutôt que de le célébrer avec faste et solennité comme ce fut le cas en 2016 au Palais des congrès de Yaoundé pour l’anniversaire du quart de siècle, nous préférons ne point exposer la vie de nombreux militants et sympathisants en faisant des mobilisations fortes où il nous serait difficile de faire respecter les mesures-barrières. Ainsi, notre présidente nationale a, par note-circulaire du 23 avril courant, invité chaque militant à tous les niveaux de responsabilité, à organiser des micro-évènements évaluant notre parcours, dans le respect strict des mesures-barrières.
Quel regard jetez-vous sur le parcours de l’UDC de 1991 à ce jour ?
C’est un regard de satisfaction, mais aussi des regrets. La satisfaction se justifie par le fait que l’UDC soit resté constante, fidèle et imperturbable sur sa ligne politique, ne s’est jamais contredite et ni compromise, dans un contexte politique fait de turbulences et de provocations. Depuis sa première participation aux locales élections le 21 janvier 1996 où le parti s’en est sorti avec neuf mairies pleinement gagnées, deux conseillers municipaux à Baham, et quatre à Douala 1er et Douala 2e, l’UDC est l’un des rares partis politiques camerounais continuellement représentés dans nos municipalités et dans notre Assemblée nationale où il est constamment présent depuis la 6e législature en 1997 jusqu’à présent. Si on appréciait les partis de l’opposition sous le prisme des performances en valeur relative, l’UDC viendrait en tête de peloton. Le regret est que nous n’avons pas, jusqu’ici, réussi à constituer ailleurs que dans le Noun, une masse critique électorale capable de résister et d’assurer le contrôle optimal de vote à toutes le...
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