Partis politiques : au-delà de la quantité

Avec la création de onze nouvelles formations politiques, l’on s’interroge sur l’impact réel de ces mouvements dans l’animation de la scène.

Dans son communiqué de presse du 5 mai 2021, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, en annonçant la légalisation de onze nouveaux partis politiques, avait trouvé leur angle d’attaque. « Enrichir le débat politique et encourager l’expression des libertés ». Bien plus, le Minat indiquait que ces nouvelles formations politiques vont « dorénavant contribuer à l’animation d’un débat politique contradictoire et constructif ». Ces arguments sont suffisants pour aider à apprécier l’impact des partis politiques. Sous cet angle, on imagine bien ce que serait la scène politique camerounaise si les 328 partis politiqués existants dans le fichier du Minat étaient en activité. 
Occuper le terrain, voilà la bête noire des centaines de partis politiques enregistrés dans notre pays. Saisonnières, Absentes, agonisantes, presque inexistantes, ces associations brillent par un rythme « cardio-politique » lent, voire nul. 
Les rendez-vous électoraux ont souvent été l’occasion de (re)découvrir ces partis dominants et dormants. Mais passés ces moments de grande manœuvre, la léthargie reprend les commandes. Même les élections locales ne peuvent constituer une onde de choc à p...

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