Vaccination anti-Covid-19 : pourquoi il ne faut pas hésiter

Ce ne sont pas les vaccins qui manquent. Le Cameroun sous l’impulsion du président de la République, Paul Biya a acquis des milliers de doses de vaccins de quatre laboratoires, dont plus de 500 000 doses des vaccins AstraZeneca et Sinopharm. Ces vaccins sont disponibles à travers le pays et sont administrés gratuitement aux populations. 
Mais depuis le 12 avril 2021, jour de lancement de la vaccination contre le coronavirus, l’opération n’attire pas grand monde. Les points de vaccination ont pourtant été multipliés à travers le pays, question de rapprocher le service des bénéficiaires. En dépit de la sensibilisation sur l’importance de la vaccination et des appels à une adhésion massive des citoyens, beaucoup restent réfractaires ou hésitants, parce que hantés par les fakes-news et la propagande anti-vaccin qui inondent les réseaux sociaux. Aujourd’hui, non seulement bon nombre de citoyens refusent de se faire vacciner, mais ils découragent également leur entourage, affirmant que les vaccins sont dangereux. « Il vaut mieux avoir le coronavirus et se soigner, que de recevoir ces vaccins qui peuvent être mortels », croyaient savoir certains. 
Ces arguments des partisants anti-vaccination semblent avoir semé le doute au sein de la classe sociale. Même ceux qui sont à un jet de pierre des points de vaccination ne se sentent pas concernés. Résultats des courses, dans la population éligible à la vaccination au Cameroun, seules 100.009 personnes seulement ont reçu la première dose d’un des vaccins en circulation dans le pays, d’après le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie. Une couverture vaccinale jugée très faible par le Programme élargi de vaccination. 
Pourtant, si le Ca...