Accès à l’eau et à l’électricité : les députés mettent la pression

Même les députés vivent au rythme du « Tchak » permanent ! Cette onomatopée évoque la coupure du courant électrique. Les parlementaires, eux-aussi, ont déjà fait l’expérience d’un passage pas aisé aux toilettes, par manque d’eau. Ces difficultés ont été exprimées hier par une trentaine de députés, au cours de la séance plénière spéciale consacrée à cette problématique. Les échanges étaient modérés par le président de l’Assemblée nationale, le Très honorable Cavaye Yéguié Djibril, en présence du ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba.
Comme l’a souligné le PAN, « autour de la question d'accès à l'eau se posent les problèmes de qualité de vie, d'amélioration des conditions de vie, d'hygiène et de santé individuelle et publique ». La même réalité se connecte à l'accès à l'électricité et sa disponibilité. C’est le moteur de toutes les activités humaines, sociales, mais aussi du développement économique et industriel. Seulement, l’état des lieux dressé par les députés est déplorable. « Le constat est celui d'un déficit réel pour ne pas dire quotidien en offre d'électricité et d'eau qui pénalise lourdement les activités des populations, le secteur industriel et le secteur tertiaire », a déploré Cavaye Yéguié Djibril. Les délestages parfois prolongés rendent insupportable la vie quotidienne d’une grande partie de la population. Ils perturbent également le fonctionnement de l'administration, des services sociaux, tels que les hôpitaux, et même des organismes de sécurité. Bien plus, constat dramatique, ils ont souvent provoqué des pertes en vies humaines et des dégâts matériels. 
Et pourtant, ce ne sont pas des solutions qui ont manqué. Pour...