Eviter les erreurs du passé


Depuis 2005, le Cameroun est membre de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Mais tout ne s’est pas toujours bien passé. Il est en effet arrivé que le pays se fasse taper sur les doigts. Comme ce récent rappel à l’ordre pour n’avoir pas publié à temps le rapport de l’année 2018. Comme une épée de Damoclès, la menace d’une suspension a plané, a pris effet le 1er avril 2021, après plusieurs sursis accordés par les instances internationales qui veulent avoir des idées claires sur les activités d’extractions de divers produits miniers, solides et liquides. Et la condition pour la réadmission du Cameroun à l’ITIE était la production de ce rapport. Plus de deux mois après cette suspension temporaire, le pays vient de remplir son obligation. Le document a été rendu public hier à Yaoundé. C’est vrai que le pays a mis en avant les contraintes liées à la pandémie du Covid-19, mais cela n’avait pas été suffisant pour le Comité international, dans la mesure où le Cameroun n’était pas seul à faire face à cette situation. De plus, ce sont les données chiffrées de 2018, longtemps avant la survenance de la pandémie, qui étaient attendues. 
Gabriel Dodo Ndoke, ministre de l’industrie, des Mines et du Développement technologique, vice-président du Comité ITIE pour le Cameroun, a d’ailleurs reconnu hier que les dysfonctionnements internes étaient l’une des causes de ce retard qui a valu cette suspension temporaire au Cameroun. Il est donc important que les acteurs qui travaillent à la mise à disposition et surtout à la consolidation de ces données revoient leur méthode de travail, afin d’honorer les engagements pris par le Cameroun auprès de ses partenaires. Surtout...

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