Musique : Laro Njoh, gardienne des traditions

La chanteuse a récemment présenté son nouveau spectacle au cours d’un show animé dans un espace culturel à Yaoundé.

E lle est née un 21 juin (jour de célébration de la fête de la musique) d’un métissage ethnique (bassa-ewondo). Avec le recul et à l’analyse du choix de carrière de Laro, certains y auraient vu un présage. Pour l’artiste, cette heureuse coïncidence n’ajoute rien de particulier à son travail, car son inspiration et lui vient de sa culture qu’elle embrasse avec entrain. De son vrai nom Bahanag Njoh Christine Larissa, Laro (mis pour le diminutif de son prénom Larissa), se plante dans le registre vocal oscillant entre alto et mezzo-soprano. L’artiste commence à faire des prestations dans les cabarets de la ville de Yaoundé, et parallèlement, elle fait plusieurs spectacles au cours desquels elle accompagne de nombreux musiciens, ceci dans une flopée de styles, entre makossa, rnb, bikutsi, rap, World Music.

Ce côté de femme traditionnaliste et préservatrice des coutumes ancestrales que la jeune chanteuse affiche le mieux. Son nouveau spectacle, «Inying mininga » dévoilé le 16 juillet dernier à l’espace culturel La Case des arts sis en face du Lycée bilingue d’Essos à Yaoundé, en a fait le témoignage. Un univers de conciliation entre modernité et traditionnel, où toutes les frontières entre ces deux entités sont gommées par l’ingéniosité de l’artiste accompagnée ce soir-là de l’Akeng Band. Laro Njoh se plaît également à allier le mendjang à la plupart de ses créations et compositions musicales. Ce balafon, comme d’autres instruments traditionnels, est au centre d’ « Inying mininga ». Cette comédie musicale scrute les réalités quotidiennes, entre acceptation des origines et familiarisation avec les ...

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