Bien orienter au bon moments

Les témoignages des jeunes bacheliers sur leurs difficultés à choisir le bon cap en vue d’apprendre un métier, en cohérence avec leur background et prérequis, sont assez édifiants sur les mauvais couloirs très souvent empruntés plusieurs années auparavant et qui risquent de compromettre sérieusement leur avenir. C’est par exemple le cas d’Angela qui, baccalauréat D en poche, espère curieusement étudier les langues à l’université pendant que sa maman lui conseille la Faculté de médecine. Alors, question : si Angela a vraiment un talent particulier ou une passion pour les langues, en l’occurrence l’anglais et l’espagnol, pourquoi la jeune fille n’a-t-elle pas opté, dès la classe de 4è au collège, pour l’apprentissage de l’espagnol ? Ce qui lui aurait permis d’entrer deux ans plus tard en seconde A espagnol afin d’obtenir son Bac en philosophie-lettres dans la même série. En suivant cette orientation, elle serait suffisamment musclée aujourd’hui pour affronter plus sereinement l’étude des langues concernées à un niveau plus élevé.                                                                                                                              

C’est pour éviter de tels errements déplorables que des conseillers d’orientation scolaire et universitaire sont formés et mis à la disposition des établissements où, malheureusement, ils ne sont pas régulièrement consultés et leurs avis techniques, pris en compte. Des centres d’information et d’orientation professionnelles existent également. En tout état de cause, les élèves, accompagnés au besoin de leurs parents, doivent s’attacher assez tôt les services de ces professionnels de l’orientation aptes à les aider à mieux choisir les couloirs qui leur permettront plus tard d’embrasser le métier de leur rêve avec des chances de succès. L’exercice est souvent plus compliqué lorsque les choix des parents sont différents des ambitions des enfants. A l’instar de ce père qui aimerait que son garçon devienne pharmacien alors que le principal concerné est plutôt féru de la traduction et de l’interprétariat. De toutes les façons, que ce soit le souhait du parent ou celui de l’élève qui finisse par l’emporter, après un consensus ou non, il faudra, dès le collège, emprunter l’itin&e...

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