« Le bilan de leur insertion est positif »

Henri Dikosso Nyambi III, directeur de la solidarité nationale et du développement social au MINAS.

Comment appréciez-vous l’insertion socio-économique des peuples autochtones au Cameroun ? 
C’est un bilan très positif. D’abord, les populations autochtones ont pris la parole pour s’exprimer sur leur situation au Cameroun. Elles ont relevé ce qui est positif mais elles ont également insisté sur les efforts qui restent à fournir. Ensuite, il y a de plus en plus de jeunes qui vont à l’école jusqu’au bout. Il y en a qui ont des diplômes jusqu’au PhD, il y a des nombreux autochtones désormais employés à la fonction publique, mais aussi dans le secteur privé et en auto-emploi. Il y a de nombreux autochtones qui sont engagés dans la promotion de leurs cultures et de la culture camerounaise. On note également beaucoup d’autochtones qui contribuent au plan politique. On a par exemple des conseillers municipaux, régionaux, on a des sénateurs suppléants... Donc je crois que c’est un bilan positif même si nous sommes conscients qu’il y a encore beaucoup à faire pour leur insertion.
A quoi renvoie le nouveau contrat social avec les populations autochtones ? 
Il s’agit d’un contrat de développement social dans lequel le gouvernement et ses partenaires s’engagent à mener des actions pour garantir la prise en compte des besoins spécifiques de ces peuples en matière de développement. Il s’agit de s’assurer que les droits fondamentaux de ces peuples sont respectés, de leur pleine participation éclairée et consciente dans tout ce qui les concerne. En retour et en termes de contrats, nous attendons des populations autochtones une bonne organisation, qu’elles se regroupent en associations, qu’elles aient un porte-parole et qu’elles puissent apporter des propositions et des solutions endogènes à leurs problèmes.
Le thème de la 27e édition fait allusion à la participation des autochtones au d&...

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