Séquestration et viol de jeunes filles : des kidnappeurs aux arrêts

Âgés de 22 et 23 ans, deux présumés ravisseurs ont été présentés à la presse hier à Yaoundé.


Tout part d’une plainte introduite par une mère désespérée, suite à la disparition de sa fille. En effet, Rosine Fanny M. se rapproche de la Division régionale de la police judiciaire (DRPJ) du Centre à Yaoundé après que sa fille Erica, âgée de 16 ans, a été enlevée par des inconnus. Au bout du fil, les présumés ravisseurs exigent aux parents une rançon de 500 000 F pour la libération de la victime. La DRPJ du Centre ouvre une enquête sous haute instruction du délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé
Soucieux de sauver la vie de leur fille, les parents versent, à l’insu des éléments de la DRPJ, la somme de 300 000 F à l’un des ravisseurs. Lequel se presse de relâcher la victime, après l’avoir violée à plusieurs reprises, selon les informations de la police judiciaire. Les services des recherches et enquêtes criminelles ne lâchent cependant pas l’affaire. « La DRPJ a poursuivi ses investigations et les présumés kidnappeurs ont été localisés dans la ville de Mfou, plus précisément au village Ndong », affirme Charles Gaston Ndongo Epok, commissaire de police principal. Les éléments de la DRPJ font irruption au domicile des présumés kidnappeurs à 3h du matin le 29 juillet dernier. Les nommés Jean Edang Mbarga, 22 ans, et Melvin Kabate, 23 ans sont interpellés. Le téléphone portable de la jeune Erica est retrouvé, tout comme trois autres androïdes qui seraient aussi attribués à d’autres victimes. Une fois dans les locaux de la DRPJ du Centre, le suspect Jean Mbarga Edang est identifié par une autre victime de nationalité Rwandaise, âgée de 18 ans. Sa mère avait alors por...

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