Des experts échangent depuis hier à Yaoundé, sur le repositionnement de l’Afrique centrale dans le cadre de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale.
Les directeurs généraux des organismes nationaux de normalisation des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) sont en visite de travail à Yaoundé, depuis hier. Les assises présidées par l’Inspecteur général du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Philippe Nyetam, constituent pour ces spécialistes, une occasion d’identifier les contraintes et proposer des pistes de solutions pour l’harmonisation des normes.
Au cours des échanges, l’Inspecteur général a reconnu que le continent restait à la périphérie du commerce international avec une majorité d’exportations de produits de base et manufacturés à faible niveau de transformation technologique. Lesquels « ne sont pas toujours conformes aux exigences des marchés régionaux et internationaux », explique-t-il. Il faut dire que le commerce intra-africain représente une portion congrue des échanges commerciaux, estimés à 16% alors que le commerce international représente plus de 60% sur les continents asiatique et européen. Pourtant, le continent africain, avec son milliard de consommateurs constitue un vaste marché pour les entreprises. Et avec l’accord portant création de la Zone de Libre-échange continentale africaine (Zlecaf) effectif depuis le 1er janvier 2021, la problématique de la normalisation et de la qualité se pose plus que jamais. D’après les experts du domaine, il est urgent pour les Etats africains de développer leur infrastructure qualité afin de capitaliser les opportunités de ce projet intégrateur.
Pour le directeur général de l’Agence des normes et de la qualité (Anor), Charles Boto à Ngon, par ailleurs président de l’Organisation africaine de normalisation (Arso), l’Afrique centrale est à la traîne dans le processu...
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