Les clubs, premiers catalyseurs

I have a dream. Un rêve bien fou devenu pratiquement un compagnon toutes les nuits : celui de voir un club camerounais, juste un, s’inspirer d’un exemple venu d’un pays voisin. Comment ne pas envier ce modèle présenté par l’équipe des Malabo Kings, venue disputer un match zonal en vue de la qualification pour la toute première Ligue féminine des champions il y a deux semaines contre Louves Minproff ? La victoire du club équatoguinéen a fait sauter les puritains, offusqués de ce qu’une équipe jugée inférieure dame le pion au grand Cameroun. Pourtant, vu les moyens engagés par le club, que ce soit dans le recrutement, le traitement de ses joueuses ou le management, cette victoire équatoguinéene semble logique. Quand on a une vision, un objectif, on met les moyens pour y parvenir et c’est ce qu’a fait le propriétaire de Malabo Kings, qui compte une équipe masculine et est également présent dans d’autres disciplines. Et ce n’est certainement pas une affaire de gros moyens, mais avant tout une affaire de vision. Et c’est certainement ce qui manque le plus à nos clubs.
Quand on voit comment le football dit professionnel camerounais est pris en otage par ses acteurs sous le prétexte de réclamer quelques sous censés ne constituer qu’un appui, il y a lieu de s’alarmer. Les présidents de clubs ont beau répliquer qu’ils ne vivent pas sur ces subventions, qu’ils font face à des charges largement supérieures, qu’ils payent de leurs proches les dépenses, il n’en demeure pas moins qu’ils ont choisi librement de s’engager sur cette voie. Loin de jeter l’opprobre sur les clubs, il faut quand même rappeler qu’ils sont responsables de leurs « entreprises », qui restent des affaires privées. Il ne s’agit pas d’une faveur au ...

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