« Il faut en finir avec cette exclusion »

Flaure Emmanuelle Tchotchom, directrice exécutive de la Plateforme nationale des organisations de promotion de l’inclusion des personnes handicapées au Cameroun.

Comment décririez-vous la situation de la personne handicapée à ce jour dans les partis politiques ?
Pour l’instant, on note que les personnes vivant avec un handicap ne sont pas suffisamment représentées dans les formations politiques. Il faut en finir avec cette exclusion. Notre plaidoyer c’est que cette catégorie sociale soit prise en compte et que les handicapés s’inscrivent massivement sur les listes électorales. Toutefois, il n’est pas seulement question pour elles d’être des électeurs. Il s’agit aussi de briguer des postes électoraux, en remplissant toutes les conditions nécessaires. L’action du Rdpc dans le sens de promouvoir une meilleure inclusion des personnes vivant avec un handicap est encourageante, mais nous aimerions que d’autres partis politiques suivent le mouvement. Pour corriger ce que qui se passe en ce moment, nous allons leur remettre le rapport de l’état des lieux en matière de participation à la vie politique des handicapés. Lesquels sont des Camerounais à part entière et non des Camerounais à part.
Les handicapés sont sous-représentées d’après vos données. Mais, ces personnes s’intéressent-elles suffisamment elles-mêmes à la politique. 
C’est vrai que c’est un réel challenge et nous en sommes conscients. Nous avons attiré l’attention d’Elections Cameroon à ce propos pour qu’ensembles nous développions des stratégies pour mobiliser les personnes qui vivent avec un handicap à s’engager en politique. Dans ce sens, nous pensons qu’il faudrait développer des programmes spécifiques pour appuyer et accompagner ceux qui affichent un certain intérêt dans ce sens
Qu’est-ce qui, selon vous, peut être fait du point de vue des textes qui encadrent l’...

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