Dédicace : paroles d’insoumise

Dans son premier roman présenté le 10 août dernier à Yaoundé, Bizzelle La Fortune raconte les déboires d’une relation toxique.

Ce n’est pas une fiction. Même si cela y ressemble. C’est un témoignage de sa douleur, d’un amour toxique, mais surtout le prix de l’entêtement. Bizzelle La Fortune ne savait encore rien de l’écriture il y a deux ans. Aujourd’hui, elle est l’auteur du roman autobiographique « Insoumise : histoire d’une femme victime de sa passion amoureuse », paru aux Editions du Schabel. L’ouvrage a été présenté le 10 août à Yaoundé lors d’une conférence de presse. Un exercice inédit pour l’auteur qui a dévoilé le parcours de cette aventure littéraire.
De son vrai nom Yvette Kenfack, Bizzelle La Fortune se décide à écrire son histoire après une trahison. « Il s’agit de l’histoire d’une femme abandonnée par son mari. Et malgré son absence, elle n’a pas arrêté de travailler avec acharnement pour poursuivre ses projets et atteindre ses objectifs en tant qu’entrepreneure et responsable d’un centre d’alphabétisation », dit-elle d’entrée de jeu. Mais très vite, l’auteur se lâche. Parce que cette histoire est la sienne. « Mon mari m’avait annoncé qu’il se rendait à l’étranger pour une mission. Il n’est jamais revenu. Me laissant avec trois enfants sans rien me dire », confesse-t-elle. L’écriture l’a guérie de plusieurs maux. Elle, mère devenue célibataire, puis divorcée, après avoir imposé ce mariage à sa famille. « Insoumise » est une histoire plurielle. Celle d’une femme abandonnée, mal aimée, éperdument amoureuse de la mauvaise personne. Insoumise, l’auteure le sera davantage aux yeux de son conjoint. « Il n’arrêtait pas de me répéter cela. Même quand il allait se plaindre chez les tierces, il le disait sans cesse. J’ai voulu graver ce mot comme titre de ce roman », affirme l’auteure.
Ecrire s’est imposé à B...

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