« Pour qu’ils rouvrent, ils doivent se conformer »
- Par Marie Christine
- 19 août 2021 10:43
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Clémentine Onambélé Bindzi, directeur du suivi de l’Enseignement privé de base au ministère de l’Education de base.
Le ministre vient de prendre la décision de fermer plusieurs établissements. Qu’est ce qui justifie cet acte ?
La fermeture d’une institution ne peut pas être une fantaisie. C’est parce qu’il y a un problème qu’on la ferme. 179 écoles ont été fermées pour des motifs différents. Elles ont été fermées à cause des ouvertures unilatérales. Le décret de 2008 fixant le fonctionnement et l’organisation de l’enseignement privé, précise que les établissements scolaires s’ouvrent après déclaration de l’intention d’ouverture. Cependant, Alors les promoteurs font le contraire. Ils construisent les écoles, les ouvrent et disent qu’ils ont introduit le dossier. Par ailleurs, le ministre a, en date du 27 mars 2020, signé une circulaire qui réglemente les minimas de superficies que les promoteurs doivent avoir pour qu’on ne se retrouve plus avec des écoles qui sont construites sur 200m², ou alors des écoles que nous mettons dans des maisons. Quand le promoteur ne remplit pas ces conditions, son dossier est déjà mauvais même si les autres pièces sont conformes. Nous tenons également compte de la distance qui doit séparer deux établissements scolaires. Un établissement est clandestin parce qu’il a ouvert un cycle qui n’a pas été autorisé ou parce que le promoteur a pris l’arrêté octroyé pour un site précis et implanter son école ailleurs. Si les établissements ont été fermés, c’est parce qu’ils n’ont pas respecté les principes de base.
Trois régions sont concernées par la décision du ministre. Qu’en est-il des autres ?
L’accent a été mis sur les régions du Centre, du Littoral et de l’Ouest. Les autres régions ne sont pas en reste. Nous allons suivre. Pour le Sud par exemple, nous sommes en train de finaliser la décision de fermeture des établissements de cette région. Le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ne sont pas concernés pour le moment parce que nous savons que ces régions ont besoin d’école. C’est un peu ce qui justifie le fait que l’an dernier, le ministre a pris la décision de ne pas fermer les écoles à cause du Covid-19. On avait besoin de beaucoup d’espace pour les enfants. Nous avons néanmoins dit aux promoteurs de ces écoles clandestines de se conformer. Malheureusement, beaucoup ne l’ont pas fait et on est donc obligé de fermer parce que les enfants ne sont pas en sécurité dans ces écoles.
Cette décision intervient malheureusement au moment où plusieurs parents ont déjà inscrit leurs enfants. Que doivent-ils faire ?
Quand une école est nouvellement créée dans u...
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