Frontières africaines : propositions pour une meilleure gouvernance

Les chantiers dans la gouvernance des frontières restent nombreux en Afrique. Les différents intervenants l’ont reconnu lors de la réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), tenue hier, 19 août par visioconférence. Les travaux étaient présidés par le ministre des Relations extérieures (Minrex), Mbella Mbella, président de cette instance pour le mois en cours. Présent également aux échanges, le ministre délégué auprès du Minrex, chargé de la coopération avec le Commonwealth, Felix Mbayu. Après plus de trois heures et trente minutes de discussions, les participants ont formulé diverses propositions pour booster la mise en œuvre du Programme frontières de l’UA (PFUA).  Un outil mis sur pied en 2007 pour promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité, mais aussi le processus d’intégration durable en Afrique. 
Le CPS s’est ainsi félicité des efforts fournis par les différents Etats membres qui ont déjà adhéré à différents instruments : Convention de Niamey sur la coopération transfrontalière et Charte africaine sur les valeurs et principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local. Lesquels Etats bénéficient de l’appui technique d’un certain nombre de partenaires au développement pour la mise en œuvre du PFUA. La délégation camerounaise a, par exemple, évoqué le cas de la Coopération allemande (GIZ). Le Conseil propose aussi la convocation d’une session dédiée à l’examen de cet appui des partenaires au développement. Dans le même temps, les Etats membres sont invités à adopter et à mettre en œuvre les programmes de coopération transfrontalière. Ceci inclut la gestion conjointe des ressources transfrontalières et des postes frontaliers uniques, en vue de développer leurs zones frontalières et de faciliter la libre circu...