Ex-combattants nigérians de Boko Haram : un rapatriement en vue

Une séance de travail a eu lieu ce mercredi à Maroua entre les autorités camerounaises et nigérianes.

Le nombre de repentis de Boko Haram croît à un rythme effréné depuis le mois de juin dernier. Parmi ceux qui ont choisi d’arrêter de suivre la propagande de la secte terroriste Boko Haram et de saisir la main tendue du président de la République, il y a certes des Camerounais, mais également de nombreux étrangers, en majorité des Nigérians. A titre d’illustration, au 1er septembre 2021, et de l’avis d’Oumar Bichaïr, coordonnateur régional du Centre de démobilisation, de désarmement et de réintégration (CDDR) de l’Extrême-Nord, on compte 1 039 ressortissants de ce pays voisin dans le camp de transit de Méri. D’où l’intérêt pour les autorités nigérianes de voir ces personnes regagner leur pays. Ce d’autant plus que les structures d’accueil ici commencent à accuser le coup, en attendant les nouvelles infrastructures que le président Paul Biya a décidé de mettre à la disposition de Centre  régional de Mora. C’est donc dans le cadre de la mise en place d’un dispositif de rapatriement de ces personnes que le vice-gouverneur de l’Etat de Borno au Nigeria, Umar Usman Kadafur vient d’effectuer une visite de travail de 24 heures dans la région de l’Extrême-Nord. Arrivé mercredi dernier à la tête d’une délégation d’une vingtaine de personnes, il a eu des échanges avec les autorités locales, dont le gouverneur Midjiyawa Bakari.
Au cours de la séance de travail qui a eu lieu dans la salle des réunions des services du gouverneur, Umar Usman Kadafur, a remercié le gouvernement camerounais pour l’hospitalité réservée aux repentis en général, et en particulier à ceux originaires de son pays. Après cet échange à Maroua, Camerounais et Nigérians ont effectué une descente sur le terrain, précisément au centre de transit de Méri et dans les servic...

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