Médecine traditionnelle africaine : en quête de reconnaissance

Des parlementaires et tradi-praticiens ont fait ce plaidoyer le 31 août dernier à Yaoundé, à l’occasion de la célébration de la 19e Journée africaine dédiée, en présence du Minsanté, Manaouda Malachie.

Le Réseau des parlementaires pour la promotion de la santé et de la médecine traditionnelle (Reprosan), en collaboration avec des tradi-praticiens et naturopathes veut une meilleure reconnaissance. A cet effet, ils ont besoin d’exercer dans un cadre institutionnel leur permettant d’avoir la même légitimité accordée à la médecine conventionnelle. Car, « il est temps qu’elle cesse d’être considérée comme une médecine parallèle ou alternative ; un tabou que l’on cache. » C’est dans cette trame que s’inscrit le plaidoyer fait le mardi 31 août dernier, à l’occasion de la célébration de la 19e Journée africaine de la médecine traditionnelle africaine. 
Les cérémonies se sont déroulées au Musée national de Yaoundé, en présence du ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, du vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Kombo Gberi, des représentants des ministres de la Recherche scientifique et de l’Innovation, et des experts de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Thème choisi cette année : « La contribution potentielle de la médecine traditionnelle aux efforts de riposte contre la Covid-19 ».
D’après le Dr Germain Durand Mengue, président de ladite association et initiateur de la célébration d’avant-hier, ce plaidoyer se justifie par le fait que la médecine traditionnelle africaine, au travers de sa pharmacopée, a représenté une solution endogène déterminante dans la lutte contre le Covid-19 en Afrique. Et de ce fait, elle bénéficie déjà d’une meilleure considération dans la plupart des pays du continent....

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