« Nous nous réunissons pour améliorer la prochaine session »

Monsieur le directeur, après chaque session d'examen, vous évaluez et corrigez les dysfonctionnements.  Mais la session suivante, il n'est pas rare que l'on parle de fuites d'épreuves ou des plaintes des candidats. Comment comprendre cette situation ?
L'Office du baccalauréat du Cameroun (OBC) organise les examens avec l'appui d'un certain nombre d'acteurs. Si ces acteurs ne jouent pas leur partition, l'OBC aura du mal à bien remplir ses missions. Car nous mettons en musique un certain nombre de choses. L'OBC n'a pas de correcteurs ou de présidents du jury. Mais compte sur l'implication de ses partenaires pour une session sans couacs. Au-delà de tout, quand on pose une action, il est important de marquer un temps d'arrêt pour interroger ce qui a été fait, afin que la session à venir soit meilleure. Car pour qu'un système soit performant, il faut l'évaluer et le renforcer. Surtout qu'avec un environnement aussi dynamique que le nôtre, l'OBC ne doit pas rester à la traîne. Il doit s'adapter à la modernité avec l'usage des TIC. Nous nous réunissons à la fin de chaque session pour faire des propositions qui vont améliorer la prochaine édition.

Parlant des technologies de l'information et de la communication, où en êtes-vous avec l'introduction des applications dans l'organisation des examens ?
Nous avons introduit plusieurs applications dans le système. Nous délibérons à l'aide d'une application. C'est pour cela que nous avons un procès-verbal numérique. Nous avons une autre application pour les inscriptions. Actuellement nous sommes en train de mettre en place une nouvelle application, beaucoup plus performante et qui nous permettra de ne plus avoir les fiches d'inscription physique. Nous avons encore quelques soucis pour mettre sur pied les relevés de notes numériques afin qu'on puisse gagner du temps lors des délibérations. Nous pensons que l&...