Un besoin de clarification

« Le gouvernement s’est mis en devoir d’aplanir certains malentendus ayant cours, et, à dissiper les rumeurs quant à sa détermination de trouver une solution pacifique en réponse à ce qui a été appelé la « crise anglophone » ». Face aux chefs des missions diplomatiques et représentants des organisations internationales accrédités au Cameroun, le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, s’est d’emblée voulu clair quant à l’objet de sa communication. Deux ans après la tenue du Grand dialogue national, il était donc question de faire le point face aux représentants des pays et organisations amis du Cameroun, sur les mesures engagées dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions de la rencontre tenue du 30 septembre au 4 octobre 2019 en vue de trouver des solutions à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Convoqué à l’initiative du président de la République, Paul Biya, le Grand dialogue national a débouché sur d’importantes recommandations qui sont depuis lors mises en œuvre pour le bien des populations des deux régions concernées, mais également pour permettre à l’ensemble du pays de vivre à nouveau dans la quiétude. L’une des principales retombées de cette rencontre, comme l’a du reste rappelé le ministre des Relations extérieures, a été la promulgation de la loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées ayant donné naissance à un statut spécial pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, aujourd’hui mis en œuvre.
D’autres mesures ont été prises, les moindres n’étant pas l’arrêt des poursuites contre certaines personnes impliquées dans les violences dans les deux régions; la mise sur pied d’un Plan présidentiel de reconstruction et de développement qui, dans sa mise en œuvre, implique les partenaires du Cameroun, à l’instar du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Toutefois, le ministre Mbella Mbella n’a pas manqué de rappeler que tout ce qui a été fait sur le terrain depuis lors n’était pas toujours lié aux recommandations de la rencontre tenue du 30 septembre au 4 octobre 2019 à Yaoundé. « L’effet combiné de ces recommandations et tant d’autres mesures, qu’il serait fastidieux d’énumérer ici, a conduit à une baisse des violences », a-t-il fait savoir.
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