Centre-ville de Yaoundé : les motos-taxis gagnent du terrain
- Par Assiatou NGAPOUT M.
- 03 déc. 2021 11:26
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Ces transporteurs désormais à plein régime sur les axes qui leur sont interdits d’accès, malgré les multiples rappels à l’ordre des pouvoirs publics.
Ils ont à nouveau envahi le centre-ville de la capitale. Avec un, deux ou même quatre clients à bord, les conducteurs de motos-taxis circulent librement depuis quelque temps sur les axes interdits d’accès par les autorités administratives. Hier, au carrefour Bata Nlongkak à Yaoundé, plusieurs chauffeurs de motos-taxis sont à l’attaque. A bord de leurs deux-roues, ils n’hésitent pas à proposer leurs services. Même à la Poste centrale, à l’Hôtel de ville, à la Montée Ane rouge, les motos-taxis circulent comme si de rien n’était, se faufilant entre les véhicules dans les bouchons, ignorant le Code de la route. Avec au passage des feux grillés, des sens interdits ignorés et des trottoirs occupés. « C’est très pénible. Je me demande comment cela va se passer avec les fêtes de fin d’année qui arrivent. C’est la septième fois que je change mon pare-brise sans compter les rétroviseurs abîmés. C’est devenu une jungle. Vivement que les pouvoirs publics prennent des mesures rigoureuses pour mettre un terme à ce désordre une bonne fois pour toute », se plaint Roger Kana, administrateur civil.
Même ambiance sur les axes Carrefour Emia – Ambassade de France – Olézoa, Carrefour Vogt – Carrefour Atangana Mballa, Elig Essono – Elig-Edzoa, jusqu’à la nouvelle route Bastos, autres zones interdites à la circulation des motos-taxis. Ici, les riverains expliquent qu’ils sont fatigués de compter le nombre d’accidents causés par ces engins. « Non seulement, ils ne maîtrisent pas le Code de la route, mais ils roulent à vive allure et terminent leur course la plupart du temps sous un camion ou nez à nez avec un véhicule. Souvent même avec des passagers », relate un habitant. Et d’ajouter que « tous ces conducteurs sont bien conscients de cette interdiction qui ne date pas d’aujourd’hui. » La plupart des chauffeurs de ces engins assurent, quant à eux, ne pas être au courant de l’int...
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