Prise en charge du VIH: Le Covid-19, un frein
- Par Marie Claire
- 13 déc. 2021 13:30
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Un atelier national de virologie visant à former des cliniciens des 10 régions sur le risque de résistance aux ARV a été organisé vendredi dernier à Yaoundé, par le CIRCB.
C’est pour éviter les résistances aux ARV dont la cause est liée aux fréquentes interruptions thérapeutiques des patients, que s’est tenu le 10 décembre dernier au Centre international de référence Chantal Biya (CIRCB), un atelier national de virologie. Les spécialistes constatent que, depuis le début de la pandémie du Covid-19, le taux de fréquention des formations sanitaires et des laboratoires par les patients sous ARV a baissé. Même après sensibilisation sur l’épidémie, les patients de retour vers les hôpitaux sont « pré-observant », et ne respectent pas correctement leurs rendez-vous.
« On a vu les laboratoires se vider et le personnel de santé était en baisse de régime de travail », précise le Dr Joseph Fokam, virologue, chef de laboratoire de virologie au CIRCB. Pourtant, comme le rappelle le spécialiste, la gratuité des services pour le VIH continue. Ainsi, les contrôles de la charge virale, les consultations et même les carnets médicaux sont gratuits. En plus de ces efforts du gouvernement, le CIRCB offre le test de résistance en tant que centre unique à un prix de 10 000 F, subventionné à plus de 90% par l’Etat du Cameroun.
C’est pour remédier à la situation sus-évoquée que le CIRCB a entrepris avec l’appui de l’OMS, de former des médecins et des spécialistes, venant des 10 régions du Cameroun, afin qu’au niveau de leurs régions, ils puissent prendre en charge la résistance sans forcément recourir à Yaoundé. « L’objectif de l’atelier, c’est de capaciter ces cliniciens pour qu’ils aient le même niveau de compétences que nous avons au CIRCB. Qu’ils deviennent des points focaux pour le suivi des patients avec des virus résistants dans leurs différentes régions. Et ainsi, nous n’aurons au CIRCB que des cas difficiles. Pour l’instant, ces cas ne sont pas assez nombreux », poursuit le Dr Fokam.
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