Général Nganso Sunji Jean: Le temps des adieux

Le corps du général en deuxième section Nganso Sunji Jean repose sur un catafalque. La bière dans laquelle il se trouve est recouverte du drapeau national. Des couleurs qu’il a servies presque toute sa vie, et à des niveaux très élevés dans les forces armées. Son voyage pour l’éternité a débuté hier 16 décembre à l’Hôpital général de Yaoundé. La levée de corps, un moment de tristesse et de douleur pour sa famille et ses amis.

Un moment d’hommages aussi pour l’Armée, qui constitue le plus grand contingent de l’assistance. Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, est venu partager la peine de la famille endeuillée. L’élite de Bangangté, dans la région de l’Ouest, et dont faisait partie l’illustre défunt, a également effectué le déplacement pour assister à sa levée de corps. Au premier chef, le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, par ailleurs ancienne maire du chef-lieu du département du Ndé. Présence notée également du général de corps d’armée, chef d’état-major des armées, René Claude Meka.

L’office religieux de circonstance a permis de parler de la vanité de l’existence de l’Homme et de la précarité de la vie, à la lecture des Psaumes et du livre d’Ecclésiaste. Pour les deux célébrants de l’Eglise évangélique du Cameroun, aussi douloureuse qu’elle puisse être, la mort permet aux vivants de méditer sur ce qu’est réellement la vie, sur ce que représente l’être humain devant Dieu. Elle oblige à rechercher le salut, parce que c’est ce qu’il y a de meilleur.